ÉCOLE A. SWARTENBROEKS - RENCONTRE AVEC LA NOUVELLE DIRECTRICE JULIE GAUTHIER

 

En fonction depuis janvier, la nouvelle directrice des sections maternelle et primaire a répondu a notre invitation. Qui est-elle ? Quelles sont les objectifs et valeurs qui vont façonner son action au sein de l'école communale maternelle et primaire située dans une zone de Koekelberg en plein renouveau. 

Rédaction : Bonjour Julie. Après trois mois complets aux commandes de l’école Armand swartenbroeks, quelles sont vos impressions ? 

Julie Gauthier (JG) :  Bonjour. Elles sont très positives. Je travaille avec une équipe dynamique et ambitieuse. Bien que nous rencontrions inévitablement quelques obstacles, l'engagement et la volonté de s'améliorer de chacun sont remarquables. Nous avons les bases nécessaires pour y arriver mais nous devons rester pragmatiques et continuer à avancer pas à pas.

Les membres du personnel non enseignant (je pense aux éducateurs et éducatrices, au personnel administratif, aux équipes de nettoyage, ou encore au personnel ouvrier) jouent aussi un rôle essentiel dans le bon fonctionnement de l’école.  Leur dévouement et leur efficacité au quotidien méritent d'être soulignés et reconnus.
Rédaction : Comment imaginez-vous l’école dans 10 ans ?  Quelles seront vos priorités pour l’école ?

JG : Dans dix ans, j'imagine l'école Armand Swartenbroeks comme un exemple de diversité et d'inclusion, où chaque élève, quel que soit son parcours ou ses besoins spécifiques, trouve sa place et s'épanouit. L'une de mes principales priorités sera d'assurer une inclusion efficace des élèves présentant des troubles autistiques, en collaboration avec diverses ASBL spécialisées dans l'accompagnement de ces élèves.

Je vois également une équipe encore plus soudée, travaillant main dans la main avec les parents pour créer un environnement scolaire harmonieux et stimulant. La collaboration avec les parents sera essentielle pour renforcer le soutien aux élèves et s'assurer qu'ils disposent de toutes les ressources nécessaires pour progresser à leur rythme.

Enfin, je m'efforcerai de cultiver un environnement scolaire où chaque élève peut s'épanouir pleinement, en valorisant leurs talents et en encourageant leur développement personnel. Nous voulons que chaque enfant ressente qu'il appartient à notre communauté scolaire et qu'il ait l'opportunité de grandir et de prospérer dans un cadre bienveillant et inclusif.

Rédaction : Quel est votre parcours professionnel ?  Le choix de l’enseignement a-t-il été une vocation ?

JG : Mon parcours professionnel est assez atypique.  J'ai décidé d'entreprendre des études pour devenir institutrice primaire après l'âge de… 30 ans.  Avant cela, j’ai longuement hésité sur un choix professionnel clair et j'ai privilégié ma vie de famille.

J’ai donc entrepris un Master en Sciences de l'éducation à finalité enseignement et apprentissage, et un Certificat universitaire en enseignement explicite des comportements et des apprentissages à l'Université de Mons.

Je ressentais le besoin de relever de nouveaux défis et de m'investir pleinement dans une carrière qui me passionne. C’est un cela qui m'a motivée à postuler ce poste de direction.
Rédaction : Êtes-vous originaire de Bruxelles ? Que pensez-vous de Bruxelles et Koekelberg en particulier ?  Au jeu du « J’aime / J’aime pas », que garderais-tu et que changerais-tu à Koekelberg ?

JG : Je n'habite pas à Koekelberg, ni même à Bruxelles mais dans le Hainaut. Je suis encore en phase de découverte de Koekelberg, une commune que je ne connaissais que de nom. J’ai tout de suite trouvé que c'est une commune qui place l’intégration dans ses priorités et où l’équipe du service de l’Enseignement francophone, sous l’impulsion de son échevine, s'investissent remarquablement. J’aimerais d’ailleurs souligner la bienveillance de toute l’équipe. 

Au jeu du « J’aime / J’aime pas », voici mes impressions actuelles. 

J’aime : Il y a un véritable dynamisme et une volonté de faire avancer les choses. De manière générale, j'apprécie particulièrement Bruxelles pour sa diversité et sa multiculturalité, qui en font une ville riche en échanges culturels et en découvertes.

J’aime moins : À ce stade, je n'ai pas encore identifié d'aspects que je n'apprécie pas, mais je reste ouverte aux améliorations et aux suggestions de la communauté pour rendre Koekelberg encore plus accueillante.

Rédaction : Enfin, quels sont vos hobbies, vos passions ?  Qu’est-ce qui vous inspire ?  Comment vous imaginez-vous dans 3 ans ?  Toujours à Koekelberg ?

JG : Mes passions gravitent essentiellement autour de mon métier de direction et de ma famille. J'essaie toujours de trouver un équilibre entre ces deux aspects essentiels de ma vie.

Dans trois ans, j'espère être toujours à la direction de cette école et que l'équipe soit satisfaite de notre collaboration. Cela me motive à continuer à m'investir pleinement dans nos projets communs et à renforcer notre cohésion.

Ce qui m'inspire au quotidien, c'est de voir les progrès et l'épanouissement des élèves, ainsi que le dynamisme et l'engagement de toute l'équipe éducative.

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